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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 15:00

Les jeux de rôle ne sont pas que des modondes virtuels sur lesquels s'enferment certains enfants, ados et adultes... ils font partie de notre quotidien et nous les avons tellement stéréotypés qu'ils sont devenus ennuyeux. C'est la psychologie sociale qui étudie majoritairement ces rôles que nous jouons entre nous. Nos modèles sociétaux ont placé une frontière presque imperméable entre la vie "réelle" et le jeu de rôle... Les enfants ont une plus grande liberté de jeu (avec beaucoup d'imagination) qui est toutefois restreinte par les parents, tandis qu'en grandissant, nous apprenons de plus en plus à "suivre des règles", à "prendre nos responsabilités" et à rejeter le monde du jeu et de l'imaginaire... Heureusement, ce n'est pas définitif, nous pouvons reprendre conscience que la vie est un jeu, une série d'épreuves...

 

De nombreuses idées, dernièrement, se prêtent à un jeu semi-réel, comme "Le Jeu"  ("The Game", en anglais) ou encore le mélange un peu plus excentrique de l' "In Real Life", où des personnes (généralement ados-adulescents) se prennent pour des personnages de fictions, que ce soit dans l'univers de Zelda, Mario, Assassin's Creed, GTA, ...

 

Si nous regardons bien notre vie, nous prenons différents rôles selon les contextes et les relations que nous avons :

- rôle employeur vs employé, dans un cadre professionnel salarial ;

- rôle parent vs enfants, dans le cadre de la famille restreinte ;

- rôle homme vs femme, dans le cadre conjugal ;

- rôle du propriétaire vs le locataire, dans le cadre d'une location d'un logement ;

- etc...

 

Ces rôles sont souvent encadrés, que ce soit par les lois, les règlements, les contrats, etc. Nous avons tous en tête des modèles de relations idéales (c'est à dire basés sur des idées, des concepts mentaux). Depuis tout petit, nous sommes formés et conditionnés à jouer ces rôles et nous sommes même encouragés à les jouer de la "meilleure" façon possible, c'est à dire la façon la plus consensuelle et la plus obéissante par rapport à l'autre, souvent doté d'une autorité : un enfant doit obéir à ses parents, un salarié doit obéir à son employeur, etc. C'est vrai, mais seulement dans une certaine mesure ! Or, personne ne nous apprend que la désobéissance nous permet aussi de nous construire, au moins autant que l'obéissance... D'ailleurs, si nous regardons bien la vie des gens qui "réussissent" mieux que les autres, ce ne sont pas des gens très obéissants, au contraire : ce sont des gens qui ont su trouver leur équilibre entre l'obéissance imposée et la liberté de choix...

 

Le pouvoir sur l'autre semble de prime abord être à sens unique : cela ressemble donc purement et simplement à des relations dominant - dominé, où le plus "fort" domine le plus "faible"... Jean-Jacques Crèvecoeur s'est spécialisé dans le domaine (cf vidéo "relations et jeux de pouvoir"). Sauf que si l'on observe la situation de plus près, toute relation oblige une perte relative de pouvoir que l'on recherche souvent à combler par l'autre. Métaphoriquement parlant, si le maître pense dominer son chien en tenant la laisse, il est également dominé par son chien déjà par l'obligation de le sortir avec lui, mais aussi par la nécessité de le suivre, de le laisser faire ses besoins et même (normalement) de les ramasser pour les jeter à la poubelle... De même, la cravate concrétise aussi le lien entre le salarié et le patron, ou l'anneau de mariage entre l'époux et l'épouse. Ces "liens" sont réciproques, car ils relient deux êtres dans une relation de pouvoir et de servitude. Dans les cas extrêmes, cette relation peut devenir "sado-maso" lorsque l'attachement devient viscéral et source d'une jouissance dévoyée... Il est notable de préciser d'ailleurs que les pulsions sado-maso se retrouvent davantage dans les relations où le pouvoir est important.

 

QUELS SONT NOS DIFFERENTS BESOINS ?

 

La pyramide des besoins dite "d'Abraham Maslow" nous permet une approche à la fois basique dans sa forme la plus primaire, tout en pouvant être largement développée à travers tous les courants de pensées qui s'en sont nourris. Elle nous enseigne qu'un être vivant ne peut généralement se consacrer véritablement à l'atteinte d'un besoin supérieur tant qu'elle ne s'est pas occupée suffisamment de ses besoins inférieurs. Ainsi, les besoins physiologiques primaires (faim, soif, respiration, sommeil) doivent être d'abord contentés avant de pouvoir s'intéresser davantage aux besoins de sécurité (toit, milieu protecteur), puis aux besoins d'appartenance et d'amour, d'estime et d'accomplissement de soi. Si vous souhaitez pouvoir faire un parallèle avec les 7 plans vibratoires, voici les correspondances :

- besoins physiologiques, de survie (plan physique) ;

- besoins de sécurité (plan éthérique);

- besoins d'appartenance sociale (plan astral);

- besoins d'amour, d'affection (plan aural);

- besoins d'estime des autres, de reconnaissance (plan moral);

- besoins d'estime de soi, de confiance en soi (plan mental);

- besoins de réalisation, d'accomplissement de soi (plan spiirtuel).

 

 

COMMENT IDENTIFIER CES RELATIONS DE DOMINATION ?

 

Ces relations de domination se retrouvent de partout et sont quasi-systématiques sur notre planète. Elles sont plus simples à observer chez les animaux (relations de domination dans un groupe, entre les espèces, etc.) que chez les humains (qui ont en eux un pouvoir bien plus important qu'ils ne savent pas maîtriser, par manque d'éducation (la recherche du pouvoir extérieur étant une dominante de nos modèles sociaux). C'est ainsi que nous avons l'habitude de fonctionner : rechercher ailleurs ce qu'il nous manque, pour essayer de l'assimiler et d'en faire sien. Sauf que c'est un problème sans fin, car le besoin du pouvoir extérieur implique un manque de pouvoir intérieur, donc un déséquilibre qui ne pourra jamais être comblé et qui ne fera que s'accroître si nous arrivons temporairement à satisfaire ce manque de pouvoir...

 

Voici les grands types de relations stéréotypées basées sur notre "enfant intérieur" et auxquelles nous faisons face :

- l'enfant affamé vs le parent nourricier (plan physique, de la survie);

- l'enfant coffre-servile vs le parent roi (plan éthérique, de la sécurité);

- l'enfant martyr vs le parent sacrificateur (plan astral, de l'appartenance);

- l'enfant manipulé vs le parent manipulateur (plan aural, de l'affection);

- l'enfant rebel vs le parent dictateur (plan moral);

- l'enfant lobotomisé vs le parent psychorigide (plan mental);

- l'enfant mort vs le parent meurtrier (plan spirituel).

 

Les rôles sont parfois inversés entre les enfants et les parents, car les enfants apprennent aussi les techniques qui sont utilisés dans leur environnement (par exemple, l'enfant est parfois gâté comme un roi, d'où l'expression d'enfant-roi) et que de manière plus générale, la référence à cet enfant ou à ce parent intérieur doit être reconnu dans le cadre de toutes relations interpersonnelles. Toutes ces relations sont des déclinaisons de la relation dominant - dominé, bourreau (persécuteur) - victime. Lorsqu'il y a une troisième personne qui arrive, le risque est qu'elle prenne le rôle de "sauveur" (cf triangle dramatique), qui vient s'immiscer entre le bourreau et la victime et ne permet pas véritablement de trouver une solution durable, avec le risque de voir ce triangle tourner et les rôles s'échanger : ainsi, il arrive que le "sauveur" devienne la victime ou le persécuteur à son tour, ce qui n'arrange rien à la situation...

 

 

Mais en réalité, rassurez-vous, vous n'êtes pas schizophrène ! Vous n'avez pas plusieurs enfants intérieurs, vous n'en avez qu'un ! Seulement, c'est un enfant qui est masqué car il a peur d'être lui-même : il joue donc avec des masques, non seulement par "jeu" (social) mais aussi et surtout parce qu'il n'a pas su gérer certaines situations difficiles (tromperie, méchanceté, violence, etc.) qui l'ont blessé et empêché de se révéler tel qu'il est. Notre enfant intérieur a tendance à être vidé progressivement de sa substance, de sa "flamme intérieure" (qui s'exprime notamment à travers les yeux qui brillent, tandis que les yeux deviennent vitreux lorsque la flamme devient faible), au fur et à mesure qu'il grandit et qu'on l'asservit dans une société qui met en avant ceux qui savent "tirer profit" de l'environnement et de leurs semblables (cf le film le Royaume de Ga'Hoole).

 

COMMENT SORTIR DE CES RELATIONS DE DOMINATION ?

 

Ces relations sont comme des chaînes qui entravent notre évolution, notre éveil. Ces chaînes n'apparaissent pas subitement, seulement nous ne nous en rendons compte que lorsque nous faisons face à des situations difficiles. Nous pourrions alors nous dire qu'il nous suffit de nous déchaîner sur nos chaînes, de les briser et de partir à l'aventure. Pour autant, cela n'est pas aussi facile à faire qu'il n'y paraît, nous y sommes malgré tout "attachés" (à tous les niveaux !), et nous en libérer trop vite risquerait de nous entraîner vers de nouvelles chaînes bien moins connues et bien plus difficiles à se défaire... C'est le cas par exemple du jeune fugueur qui ne supporte plus ses parents et qui, au lieu de mûrir un projet alternatif viable, choisit purement et simplement de quitter ses parents, sa famille, ses amis et s'en aller vivre... dans la rue. De même, le fumeur invétéré qui réussira à arrêter la cigarette du jour au lendemain sans avoir fait un quelconque travail psychologique et émotionnel risquera fortement de développer de nouveaux travers tels que l'alcoolisme, la violence,... Il ne s'agit pas ici de juger les autres mais plutôt de s'analyser et de trouver des solutions plus appropriées :

- jauger le degré d'urgence : toute situation provoquant une souffrance importante (qu'elle soit physique, émotionnelle, ou psychique) doit pouvoir trouver rapidement une issue ;

- travailler sur les plans supérieurs : afin d'éviter de retomber dans le même genre de situations, travailler sur soi aux niveaux subtils : énergétique, astral, aural, moral, mental et spirituel ;

- trouver la solution la plus adéquate : en écoutant son être en entier et en particulier son coeur.

 

COMMENT TRAVAILLER SUR SOI-MEME ?

 

Il existe un très grand nombre de méthodes, toutes ayant leur intérêt, avec une approche différente et complémentaire par rapport aux autres techniques. L'idée de fond est de ré-apprendre à s'écouter et à écouter l'autre, dans toutes les dimensions.

 

Vous pouvez approfondir par exemple :

- le pardon véritable pour guérir son enfant intérieur;

- la communication verbale, para-verbale et non-verbale ;

- le mode alternatif de résolution des conflits "MARC" ;

- la communication assertive, dans le respect de soi et de l'autre ;

- la psychologie humaniste d'Abraham Maslow ;

- la programmation neuro linguistique (PNL) et les techniques de manipulation mentale;

- l'analyse transactionnelle d'Eric Berne ;

- le pouvoir du moment présent d'Eckart Tolle ;

- "le travail" de Katie Byron ;

- ...

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